1) Mon enfance - 2) Ceux de chez moi - 3) Mon retour Impossible d'oublier sa petite bouille. Sa tignasse. Ses yeux résignés. Jamie ne sourit pas — si, une fois, au souvenir d'un instant heureux, rappelé par le directeur de l'orphelinat. Il ne pleure pas non plus. Pour maudire son sort, il faut en avoir conscience. Jamie ne se sent pas malheureux, puisque le bonheur lui est inconnu. Dans l'Ecosse de l'immédiat après-guerre, puis au début des années 1950, Bill Douglas le filme dans une trilogie — se filme plutôt, car Jamie, c'est lui — comme le reflet d'un monde où la sauvagerie semble aussi inéluctable que la misère.